Nathalie Delporte

Cours du 19/10/2016

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Durant ce cours, nous avons regardé un film : "Regarde-moi". Il parlait d'une fille, appelée Helle, âgée de 30 ans, atteint du spectre autistique sévère. Elle se tapait continuellement la tête contre les murs, se donnait des coups sur les jambes et ne supportant pas de voir ses mains elle devait les cacher pour éviter de faire des crises.

Au départ, ses parents voulaient l'aider sans l'aide de spécialistes, mais voyant qu'elle était toujours aussi brutale et qu'elle donnait des coups à son entourage, la mère a décidé de la mettre dans un centre psychiatrique. 

Néanmoins, au fur et à mesure des années, il n'y a eu aucune progression et sa fille était continuellement attachée et sous médicaments. Heureusement (même si au départ on pourrait croire le contraire...), elle découvre un établissement, appelé la "Maison jaune" qui travaille en utilisant le conditionnement. On pourrait croire parfois que leur technique ne sont pas très "catholiques", mais en regardant jusqu'au bout de la vidéo on peut voir très clairement l'évolution d'Helle.

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En effet, la première impression que j'ai eu en écoutant la musique du film était de me dire que nous allions regarder un film d'horreur. De plus,, lorsque j'ai observé comment les responsables de "La maison Jaune" se comportaient avec Helle (ils lui tournent le dos lorsqu'elle se plaignait/pleurait ; ils ne tenaient pas vraiment en considération ses envies et ne lui les demandaient pas ; ils l'attachaient quasi toute la journée ; ils la font sortir uniquement dans le jardin et rarement dans un espace plus grand ; ...). Comme beaucoup d'autres personnes en classe, j'ai trouvé cela inhumain. J'avais l'impression qu'ils ne la respectaient pas réellement et ne lui permettaient pas d'évoluer puisqu'elle était tout le temps attachée. D'ailleurs, quand la mère est venue rendre visite à sa fille et que cette dernière se plaignait de maux de tête elle y a prêté peu d'attention. Cela m'a choquée, car j'ai pensé qu'elle se moquait des besoins de sa fille.

Ensuite, lorsque j'ai entendu la mère dire que c'était Helle qui avait envie d'être attachée pour éviter de voir ses mains,j'avais des doutes. Je pensais, comme ça arrive souvent, que c'était les responsables de l'établissement qui lui avait dit cela et qu'elle y a cru. Cependant, quand j'ai vu ce qu'elle faisait à son visage avec ses mains, j'ai fini par la croire et croire en l'utilité des attaches.

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En visionnant la fin du film, mon opinion sur l'établissement et les responsables a totalement changé. J'ai pu observer qu'Helle avait énormément évoluée positivement : elle ne se tapait plus aussi souvent, elle pouvait sortir sans être tenue par deux personnes, elle souriait et avait l'air vraiment heureuse. Donc, je pense que cet établissement, nous a bien démontré que leurs techniques fonctionnent, même si au premier abord, on les considèrerait comme inhumain. 

Ce que j'ai également apprécié durant ce film, c'était que tout le monde était réuni pour aider Helle, s'organiser pour que tout le monde lui dise la même chose, ils s'entraînaient pour réaliser les bons gestes et leur objectif était de la faire évoluer positivement. Même si cela a été dur au début, ils n'ont pas lâché prise.

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Un autre film ("Le cerveau d'Hugo") a été visionné durant ce cours qui expliquait les caractéristiques, les comportements, les causes de l'autisme et les différents types d'autisme. J'ai trouvé que ce film illustrait parfaitement le cours, car il a été présenté par des personnes souffrant d'autisme et par certains membres de leur famille. Ainsi, ils ont pu nous expliqué ce que parfois nous ne comprenons pas (ex : leur réaction, ce qu'ils ressentent lorsqu'ils sont avec d'autres gens,...). En effet, nous ne nous mettons pas toujours à leur place pour découvrir ce qu'ils peuvent ressentir lorsqu'ils essayent de s'intégrer dans un groupe et que ce groupe les rejettent, se moque d'eux,...

Nous pouvons comparer cette situation à une personne qui part à l'étranger et essaye de s'intégrer à la population, mais elle ne parle pas la langue du pays. Elle va également se sentir exclue, malgré ses tentatives d'insertion. Comme l'a dit Josef Schovanec : "L'autisme est une culture différente".

C'est pour cette raison, comme nous avons vu au cours de Sociologie, il est important de réaliser des écoles inclusives pour que ce soit l'école qui s'adapte à l'enfant et non l'inverse. Ainsi, non seulement les professeurs apprendront à distinguer les divers caractéristiques de l'autisme, à l'expliquer aux autres enfants de la classe et ainsi leur apprendre à réagir de la bonne façon sans les exclure du groupe-classe. De plus, en étant formé aux méthodes éducatives comportementales, l'enseignant pourra mieux adapter les activités pour qu'elles soient dans le respect de l'enfant autiste et qu'elles prennent en compte ce qui le caractérise. Les méthodes ABA ou TEACCH pourront également être utilisées.

Ensuite, en permettant à ces enfants d'être scolarisés, ils vont pouvoir apprendre à être autonomes, à se socialiser et à s'insérer professionnellement, car ils ne sont pas du tout stupides comme pourraient le croire certains.

Donc, l'inclusion est vraiment essentielle pour la bonne évolution des enfants autistes.