Nathalie Delporte

• On a des bons points ;

• On a reçu notre diplôme ;

• On a su expliquer aux autres la résolution d'un problème d'une autre façon ;

• Le chien qui attend le maître ;

• On a fait une belle tournure de phrase ;

• On ne prend pas parti lors d'un conflit, ce qui nous évite d'être puni ;

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La définition de l'intelligence a beaucoup évoluée au fil des siècles. Au départ, les gens, forts en mathématiques, sciences,... étaient considérés comme intelligents. Lewis Terman, qui améliora le test de Binet en introduisant la notion de quotient intellectuel (QI) dans le test de Binet, considérait que ce dernier représentait l'intelligence des gens. Cependant, son test ne reprenait qu'une forme d'intelligence. Au fur et à mesure des années, l'idée de ce qu'était l'intelligence a changé. Selon Carroll, celle-ci est modélisée, organisée et est composée de plusieurs facteurs et niveaux dans lesquels il y a des habilités cognitives différentes. A partir de Gardner, on commence à exprimer que tout le monde est intelligent et que toutes les intelligences se valent au même niveau. Donc pour Gardner : "Etre intelligent c'est apprendre de différentes manières dans des domaines différents." 

Petit à petit est venu le Modèle de Gardner qui démontre que tout le monde possède les 8 intelligences. 

Mais, comment utiliser ces intelligences multiples pour que ce soit bénéfique pour tous les enfants? Durant mes stages l'année précédente, il fallait qu'on prenne en compte les différentes intelligences des enfants durant nos activités. Dès le moment où je donnais mes consignes je le faisais de différentes façons pour que tout le monde se sente concerné. Je leur montrais l'activité sans rien dire pour que les visuels puissent l'observer, puis je rajoutais les consignes tout en rajoutant les gestes à la parole pour les auditives, suivi par la réalisation des différentes étapes de l'activité pour les kinesthésiques. Je terminais en demandant aux  enfants qui étaient davantage linguistiques de réexpliquer les étapes en quelques mots. Malheureusement, je n'utilisais pas toutes les intelligences, car sinon ça devenait trop long pour les enfants, surtout que ce qu'ils voulaient c'était de commencer et pas écouter une dizaine de fois les consignes. J'essayais également de faire varier mes activités pour qu'elles soient parfois plus pour les kinesthésiques, naturaliste, les linguistes,... (ex : présentations orales, faire germer une graine, séances de psychomotricité lors d'un nouvel apprentissage,...).

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Je pense qu'un orthopédagogue doit également prendre en compte les intelligences multiples des enfants afin de mieux les aider. Puisqu'il partira de quelque chose avec lequel l'enfant se sentira bien, ce dernier aura plus confiance en lui pour faire ce qui est demandé. De plus, avant d'aller aider les enfants, il devra passer lui-même un test pour distinguer quels sont ses intelligences qui prédominent. Ainsi, il devra y faire attention pour toutes les valoriser. Souvent, on crée des ateliers dans lesquels on se sent à l'aise en oubliant parfois les enfants.

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Dans la suite du cours, nous avons parlé de la culture des émotions en expliquant s'il y en avait à l'école ou à notre lieu de travail. Nous avons constaté que de plus en plus d'écoles ou d'entreprises mettent en place soit des lieux pour avoir un temps de calme, de détende, soit des moments pour exprimer ses émotions. Je pense que c'est quelque chose d'essentiel pour comprendre pourquoi une personne réagit d'une certaine façon, alors que ce n'est pas dans son habitude. En exprimant ce qu'on ressent, un poids se libère et on se sent plus prêt pour les apprentissages. Par exemple, un enfant qui a une dyscalculie et n'a pas une bonne compétence émotionnelle, il n'arrivera pas à surmonter ses difficultés s'il ne communique rien aux autres. En expliquant son problème, il recevra une aide, des encouragements et des félicitations et ainsi il réussira à surmonter certains obstacles. C'est pourquoi, en tant que future orthopédagogue, il faut laisser un moment aux enfants pour exprimer leurs émotions.

Pour pouvoir extérioriser ses émotions, il faut tout d'abord apprendre à les identifier en se posant des questions sur nos valeurs qui ont été touchées. Puis, on essaye de trouver des solutions pour réguler ces émois seuls ou à plusieurs. 

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En conclusion, j'ai beaucoup apprécié ce cours, car il était très vivant et était parsemé d'exemples qui illustraient bien la théorie et que l'on pourra réutiliser dans notre futur. De plus, le fait de nous permettre de réfléchir en petits groupes dans un premier temps avec des outils différents, puis en faisant une mise en commun de tout ce qui a été découvert, est vraiment bénéfique car chacun a vécu et exprimé des choses différentes.

Durant le cours, nous avons parlé des émotions et je trouve que c'était très intéressant. C'est un sujet dont on oublie souvent de parler, même si de nos jours, on essaye de les mettre en avant et de les faire comprendre aux enfants.