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Troubles des apprentissages

Analyse réflexive

Mes apports personnels

Les troubles et difficultés d'apprentissages (réflexion après avoir reçu un cours sur les troubles d'apprentissages lors mes précédentes études)

Au départ, pour moi, les troubles d’apprentissage et les difficultés d’apprentissage étaient deux choses identiques. Mais, après avoir reçu des explications, j’ai pu distinguer les deux. J’ai compris que les troubles d’apprentissage sont innés, freinent l’apprentissage, sont permanents et ils touchent le raisonnement et la réflexion de l’enfant. Alors que les difficultés sont passagères et sont causées par une composante neurologique dysfonctionnelle, une mauvaise méthodologie ou encore par le milieu. 
Lorsqu’un enfant a une difficulté, l’enseignant peut plus facilement l’aider, en revenant sur ce qu’ils ont vu plus tôt. Alors que si l’enfant est porteur d’un trouble, l’enseignant devra faire appel au PMS pour trouver une solution et ce qui cause ce trouble. Cependant, avant de faire appel au PMS, parfois l’enseignant ne sait pas toujours comment aider l’enfant en échec, malgré plusieurs essais différents. 
Il m’est déjà arrivé en stage de ne pas savoir comment aider l’enfant qui n’arrivait pas à réaliser l’exercice, même après avoir repris les consignes avec lui, refais des activités en corps vécu et perçu. De plus, lorsque ça m’est arrivé, je me suis dit que ça devait être l’activité qui était trop compliquée pour lui, malgré le fait que les autres camarades y étaient très bien arrivés. Puis, ma maitre de stage m’a expliqué que puisque l’enfant ne parlait pas français à la maison, il avait du mal à comprendre les consignes. Donc, je m’y suis prise totalement différemment avec lui (par des dessins, des gestes,…) et à partir de ce moment, il y a eu une grande amélioration. Ainsi, je me dis que parfois nous avons l’impression que l’enfant est en échec dans certaines compétences, alors qu’il ne comprend juste pas ce qu’on lui demande, car dans son milieu on ne parle pas le français. Il faut prendre du recul et en parler à ceux qui nous entourent pour qu’ils puissent nous conseiller. Comme dit dans le syllabus, il vaut mieux considérer un ensemble de motifs pour visualiser l’apparition des enchainements et des spirales. C’est pourquoi, nos collègues sont là.
Dans toutes ces activités que l’on réalise avec eux, parfois, c’est bien de réaliser la différenciation pour permettre à certains de développer leurs compétences et pour les autres de développer les compétences non acquises et d’avancer à leur rythme. Je trouve que c’est vraiment important de ne pas les stresser dans leur développement. Déjà notre vie est tellement active, rapide et stressée, qu’il faut tout savoir faire dès la première fois, que nous oublions parfois que nous avons encore de petits enfants devant nous. En effet, ils veulent apprendre pleins de choses, mais il faut leur permettre d’avoir du temps pour « digérer » tout ce qu’on leur donne « à avaler ». Le matin, il faut qu’ils se dépêchent pour s’habiller, manger, se préparer pour partir,… Comment voulez-vous qu’ils acquièrent toutes ces choses en devant se dépêcher ou laissant les parents tout faire parce que ça ne va pas assez vite ? De plus comment voulez-vous qu’ils arrivent sans être angoissés à l’école et  être concentrés et effectuer tous les exercices correctement.
De plus, à un de mes stages, une petite fille n’arrivait pas à faire l’activité et elle s’est mise à pleurer. Ça m’a beaucoup étonné, je ne m’attendais pas à ce qu’elle réagisse comme cela. Je suis allée près d’elle et je lui ai demandé ce qui n’allait pas. Elle m’a répondu qu’elle n’arrivait pas à faire l’exercice. Elle m’a alors expliqué ce qu’elle avait compris et j’ai complété en lui donnant ce qui lui manquait. J’ai commencé à faire l’activité avec elle et puis je l’ai laissée faire. Finalement, elle l’a très bien faite cette activité. 
Dans la tête des enfants, ils se disent qu’ils doivent être parfaits, tout réussir du premier coup de peur que leurs parents ou l’institutrice se fâche (ce qui arrive souvent). Alors que, pour moi, les enfants ont le droit de faire des erreurs, il faut qu’ils le comprennent dès le début. Plus tard, ils auront dû mal a accepté l’échec ou une simple difficulté dans un exercice.
Quand j’aurai ma classe ou lors de mes stages, si un enfant a des difficultés, soit je lui demanderai de m’expliquer ce qu’il a compris, soit je demanderai à un autre enfant de lui expliquer ou encore je reviendrai sur ce qu’il a appris avant. Donc, je lui laisserai les possibilités de se tromper, de recommencer les activités sans me fâcher, le punir,… car c’est tout à fait normal de se tromper. En outre, j’utiliserai également la gestion de classe participative pour respecter le rythme de chacun dans les apprentissages.

 

Au départ, lors du premier cours, je pensais que nous allions avoir droit à de nouvelles explications théoriques sur des notions mathématiques vues en primaire et en secondaire et que le professeur nous aurait indiqué les trucs et astuces pour aider les enfants.. Néanmoins, le cours ne s'est pas tout à fait passé comme cela. A chaque début de cours, nous nous mettions en groupe et le professeur nous distribuait du matériel. Puis, il nous donnait des consignes plus ou moins précises de l'activité.

En nous mettant en groupe, cela nous a aidé à trouver plusieurs idées pour arriver au résultat, car nous échangions entre nous mais également avec les autres groupes. De plus, la manipulation du matériel a aidé à mieux comprendre les notions mathématiques sans que nous en prenions, spécialement, compte. Ensuite, lorsque nous mettions sur papier notre raisonnement, nous nous apercevions que chacun possédait sa technique, puisque chacun réfléchie différemment (et ce n'est pas une erreur de penser différemment). 

Je pense que tous les professeurs, que ce soit en primaire ou secondaire (en maternelle, les enseignants passent obligatoirement par les 3 corps : corps vécu -> nous vivons l'apprentissage à l'aide du corps, manipulé -> nous manipulons du matériel et représenté -> nous réalisons des activités sur papier), doivent permettre aux élèves de manipuler du matériel pour que les mathématiques aient du sens pour eux et que ce soit quelque chose de ludique (car on apprend plus facilement par le jeu). Une fois qu'ils auront compris la notion mathématique travaillée par la manipulation, ils comprendront les éléments théoriques liés à l'activité vécue.

"I never lose. I either win or learn." (Nelson Mandela)

Dyslexie - Dysorthographie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • À reconnaître les mots visuellement (l'enfant ne voit qu'une suite de lettres) car il les décompose tous dès le début de l'apprentissage.

  • À voir le mot écrit dans sa tête.

  • À lire les mots « irréguliers » (ex : sept, chorale, femme...).

  • À épeler les mots « irréguliers » (ex : éléphant éléfan, château/chato, etc.).

  • À apprendre les tables de multiplication.

- Mixte : les deux voies sont déficitaires. Cela a pour conséquences de ne pas pouvoir segmenter et mettre des mots dans son lexique orthographique du à des troubles de la mémorisation des mots entiers.   

 

Comme vous pouvez observer sur le mind map, ci-dessus, la dyslexie a des conséquences au niveau de l'écriture, de son attention d'écoute, de la lecture, de sa capacité d'épeler, de la structuration spatiale et temporale, des difficultés cognitives et de sa coordination motrice. 

Sur le site d'                                , vous pouvez retrouver plusieurs activités à mettre en place en classe pour aider les enfants ayant une dyslexie. Voici plusieurs exemples d'activités :

- pour apprendre à distinguer des lettres, des syllabes et des mots qui ont une ressemblance visuelle, ils pourront dessiner l'autre moitié d'une image incomplète ; mémory de mots ; jeux des 7 différences ; ...

- pour apprendre à distinguer des sons : fermer les yeux et reconnaître des bruits d'animaux, du quotidien, puis des phonèmes ; réaliser des petites phrases avec les mêmes rimes ; ....

- pour développer sa latéralité et son orientation spatiale : réaliser un parcours en psychomotricité et devoir passer en-dessous, au-dessus, d'objets ; réaliser une dictée spatiale (-> donner des consignes oralement pour compléter un dessin en rajoutant des éléments au bon endroit) ; ...

Ce cours m'a permis de bien comprendre quelles étaient les difficultés que pouvaient rencontrer un enfant ayant une dyslexie. A force d'avoir que de mauvaises notes à l'école, sa confiance en lui diminue fortement et il se sent frustré de ne pas réussir malgré tous ses efforts. Ainsi, au plus vite, nous cherchons d'où pourraient provenir les difficultés de l'enfant au plus tôt nous pourrions l'aider à les surmonter et donc à progresser. 

Liens intéressants pour davantage d'informations:

Dyspraxie

Pour plus d'informations et astuces : 

 

 

 

Les dys :

Pour plus d'informations :

 

Dysphasie :

Pour plus d'informations : 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dyslexie :

 

Les aventures de Calouette est un blog dans lequel Tania (celle qui a créé le blog) dessine des petites histoires avec de chouettes dessins pour expliquer divers sujets comme la dyslexie, dysphasie,...

 

Les troubles des apprentissages : 

Analyse réflexive

Analyse réflexive

Dyscalculie

Durant le 1er cours, nous avions eu un moment pour définir individuellement ce qu'était la dyscalculie. Celle-ci se définit donc comme un développement défectueux des habilités arithmétiques chez des enfants d'intelligence normale. Elle renvoie à la fois à un dysfonctionnement au niveau :

- des domaines de la logique ;

- de la construction des nombres et des opérations sur ces nombres ; 

- de la structuration du raisonnement ;

- de l'utilisation des outils logiques et mathématiques ; 

- de l'infra logique : le temps et l'espace. 

Les personnes qui ont une dyscalculie, comme dit plus haut, n'ont pas de déficits intellectuels, mais ils ont soit des troubles en mathématiques soit des troubles du langage. Vous vous demandez certainement en quoi le langage peut avoir un lien avec les mathématiques. Et bien, lorsque nous sommes face par exemple, à un problème mathématique et que nous avons des problèmes de langage, il est évident que nous n'arriverons pas à la résoudre.

Selon le DSM-5, il y a 3 critères pour diagnostiquer une dyscalculie :

1) retard significatif dans les tests standardisés (tests de QI) de mathématiques ;

2) ce retard interfère avec la réussite scolaire ou avec les activités de la vie courante faisant appel aux mathématiques (ex: lorsque nous faisons nos courses) ; 

3) ce retard n'est pas causé par un déficit sensoriel (visuel ou auditif). 

Selon Signoret, l'acalculie désigne les troubles du calcul, causés par une perturbation affectant l'identification, l'expression et la manipulation des chiffres. 

Lorsqu'un enfant a des difficultés en mathématiques, souvent, leurs parents pensent que ce dernier a une dyscalculie, alors qu'il n'en est rien. En effet, ses problèmes pourraient provenir d'une mauvaise idée de cette discipline, car celle-ci n'a pas de sens pour eux. Lorsque le cours de mathématiques est donné sans qu'il y ait de la manipulation, du concret, il est vraiment difficile de s'approprier la matière. 

La dyslexie est un trouble durable de l'apprentissage de la lecture et de l'acquisition du langage écrit (écriture et orthographe).

Il existe trois types de dyslexie développementales: 

- Phonologique : la voie d'adressage ( = capacité à reconnaître le mot après l'avoir vu, grâce à notre vision globale) fonctionne, par contre la voie d'assemblage ( = associer le graphème au phonème et permet la lecture de nouveaux mots) est déficitaire. Donc, l'enfant aura des difficultés : 

  • À identifier les lettres, les syllabes et/ou les mots.

  • À décomposer un mot en lettres.

  • À lire des mots nouveaux ou peu communs.

  • À épeler des mots inconnus.

  • À s'exprimer oralement.

  • À apprendre les tables de multiplication.

- de Surface : seule la voie d'assemblage est utilisée. Ses difficultés sont : 

Dysphasie

L'année passée, j'essayais d'aider une petite fille qui souffre de dysphasie (=troubles sévères du développement du langage) en réalisant des activités de langage. Cependant, ce n'était pas toujours simple de savoir si ces dernières l'aidaient vraiment. En effet, surtout au début, je ne voyais aucun progrès et ces parents ne comprenaient pas non plus pourquoi c'était si complexe pour elle de s'exprimer.

Grâce au cours, j'ai pu mieux comprendre quelles étaient les difficultés qu'elle rencontrait lors des activités que je lui proposais et les raisons pour lesquelles elle ne parlait pas correctement.

J'ai tout d'abord compris que c'était causé par un problème dans le cerveau, qui a été découvert par Broca. En effet, lors d'une autopsie d'un de ses patients, qui ne pouvait pas produire de phrases ni même exprimer ses idées par écrit, le neurochirurgien a trouvé une lésion importante dans le cortex frontal inférieur gauche. Grâce à cela, il a pu conclure que nous parlons avec l'hémisphère gauche. Quelques années plus tard, Wernicke, un autre neurologue, a mis en avant une partie du cerveau qui permettait à la compréhension du langage. Donc, les patients qui ont une lésion à cet endroit, peuvent parler, mais le discours est souvent incohérent et dénué de sens.

Dyspraxie

Analyse réflexive

En conclusion, je pense qu'en tant que future orthopédagogue, il est essentiel de pouvoir différencier tous ces troubles afin de pouvoir aider du mieux que nous pouvons les enfants qui en souffrent, parce que souvent les enseignants ne savent pas toujours comment le faire. 

Au début de l'année, j'ai participé à une petite conférence dans une école sur les troubles des apprentissages. Certains parents qui étaient présent expliquaient qu'ils avaient appris tardivement les raisons pour lesquelles leur enfant avaient des difficultés, dû à un manque de formation des professeurs. Ces derniers pensaient que l'élève n'était pas concentré, n'étudiait pas,... 

En effet, durant notre formation de base, nous recevons quelques cours pour être au courant des différents types existants dans l'enseignement spécialisé, mais nous n'avons pas eu davantage d'informations sur les difficultés d'apprentissages que les élèves peuvent avoir.

Une fois le diagnostic tombé, il est important que les parents et l'enseignant discutent sur les choses à mettre en place pour aider l'enfant du mieux qu'ils peuvent. De plus, il faut l'expliquer aux enseignants des années suivantes pour qu'il y ait des aménagements raisonnables tout au long de ces études parce qu'il s'agit d'un handicap "invisible", que l'on oublie. Ce qui est également important de faire, c'est d'expliquer aux parents des autres élèves pourquoi nous mettons en place telles ou telles choses pour cet élève afin qu'ils ne ressent pas une certaine discrimination.

D'autres enseignants ne veulent pas toujours changé leur façon de travailler pour un seul enfant. Cependant, un droit que l'on ignore est un droit que l'on n'exerce pas. Les enfants n'osent pas toujours dire aux professeurs qu'ils ont travaillé dur pour l'interrogation, malgré leur mauvaise note, mais ils ont tout à fait le droit de leur demander de mettre quelque chose en place pour les épauler.

 

Comme vu durant le cours de Sociologie, il est indispensable d'avoir des aménagements raisonnables pour qu'il y ait une logique d'inclusion dans l'école. C'est-à-dire que les professeurs doivent être capable de repenser leur matière ou l'apprentissage pour les réadapter à l'enfant. Lorsqu'on parle d'aménagements raisonnables, il faut partir des besoins de ce dernier, qu'il puisse continuer à prendre part aux mêmes activités que les autres enfants de sa classe, être autonome et assurer son respect et sa dignité. Bien évidemment, au niveau du coût, de la fréquence et de la durée de ces aménagements sont discutés au sein de l'école, mais ils doivent pouvoir être réutilisable les années suivantes.

Ce que j'ai également appris durant ce cours, c'est que souvent ces enfants avaient d'autres troubles associés comme par exemple : la dyspraxie (expliquée plus bas), hyperactivité, troubles de l'attention,... De plus, il existe plusieurs types de dysphasies :

-  à participation expressive dominante. : troubles phonologiques, lexicaux et syntaxiques. La compréhension est meilleure.

- à participation réceptive dominante : mauvaises capacités de décodage (-> difficultés sur les fonctions expressives). Donc, l'individu a de grands troubles de la compréhension.

Il y a plusieurs sortes de dysphasie expressive. Celle-ci peut être

- soit une dysphasie phonologico-syntaxique, qui se caractérise par des difficultés au niveau de l'expression et la communication orale, par un langage non fluide. Mais, grâce aux gestes, la personne arrive à se faire comprendre.

- soit une anomie sémantique, qui se caractérise par des troubles minimes de la compréhension, un langage non fluide (la personne est parfois muette), grandes difficultés au niveau de l'expression et de la fixation des mots (manque du mot très sévère), mais elle veut communiquer avec les autres.

- soit une apraxie verbale, qui se caractérise par une incapacité à parler (mais la compréhension est quasi normale). La personne a des difficultés à reproduire des sons, des syllabes et des mots dû à une incapacité à planifier ses mouvements articulatoires. 

Il existe également une dysphasie mixte, c'est-à-dire que l'individu a un trouble de la compréhension et de l'expression tant spontanée qu'en réponse à une question. (=Agnosie auditivo-verbale).

Donc, les caractéristiques que l'on peut retirer d'une personne dysphasique :

- trouble grave du langage (-> déficit de la compréhension ; expression pauvre, nulle ou inintelligible)

- bébés silencieux -> plus tard ils ne joueront pas avec les sons

- utilisation d'expressions simples ou toutes faites entendues par une tierce personne

- incapacité à combiner : syllabes, mots, phrases, idées

- restent longtemps sans être capable d'utiliser la négation et la forme interrogative.

Mais, ils ont une forte envie de communiquer et de se faire comprendre grâce aux regards, gestes et à l'action.

Conclusion générale sur les troubles d'apprentissages

Durant ce cours, j'ai appris énormément de choses sur la dyspraxie, car je ne connaissais pas grand chose sur ce sujet. 

La dyspraxie est un trouble de la planification des gestes volontaires et intentionnels. Cela affecte le contrôle, la coordination et la planification d'un geste moteur, donc l'enfant aura des difficultés à réaliser une séquence des gestes de façon harmonieuse. 

Il existe plusieurs types de dyspraxies : 

- Constructive : difficultés à assembler des éléments ensemble dans le but à construire un château,... ;

- Constructive visuo-spatiale : trouble de l'organisation spatiale et structuration spatiale (ex: ne pas pouvoir reproduire un dessin, comme la figure de Rey) ;

- Idéatoire : trouble de la succession chronologique des différentes étapes dans la réalisation du geste pour manipuler l'objet (difficultés à manipuler une cuillère, des ciseaux, allumer des allumettes,...) ;

- Idéomotrice : difficultés à réaliser des gestes symboliques (faire chut), des mimes en l'absence de la manipulation d'objets (mimer l'action de jouer au piano) et imiter les gestes d'une autre personne ;

- d'habillage : difficultés à agencer, orienter ou disposer les vêtements lors de l'habillage (orienter et enfiler ses habits, les superposer dans l'ordre,...) ;

- Orofaciale : difficultés à réaliser des gestes simples ou complexes des organes de la phonation (lèvres, langues, ...) et du visage, comme par exemple souffler, siffler,... ;

- Dysgraphie : trouble visible sur l'écriture (déformations, lenteur, beaucoup de ratures,...).

Caractéristiques d'un enfant dyspraxique : 
 -> En classe : 
Sur les apprentissages :

  • Dysorthographie sévère (écriture phonologique)

  • Dysgraphie importante : manque de fluidité (écriture très pointue, lettres pas formées et pas sur les lignes, ratures, très grande lenteur)

  • Dyscalculie spatiale : n’aligne pas les chiffres, pas de représentation spatiale, pas d’image mentale

Dans la vie scolaire :

  • Mauvaise organisation de son cahier

  • Le cartable est en vrac (papiers en accordéon), son bureau aussi, le classeur n’est pas rangé

  • Problèmes à recopier des textes et des schémas

  • Il se cogne souvent et tombe

  • Il ne se repère pas dans les locaux

  • Il demande souvent l’heure (pas de lecture sur une montre à aiguilles)

  • Il mange très mal au réfectoire : ne sait pas couper sa viande, fait tomber son verre souvent, mange salement….

  • Il ne sait pas utiliser une règle


Tous les troubles ne sont pas à intensité égale, ils ne sont pas tous présents. Souvent nous pouvons réaliser des associations entre les différentes dys-.

-> A la maison :

  • Quand il est petit, il ne joue pas avec les cubes et les puzzles

  • Il ne cherche pas le papier et les crayons pour dessiner

  • Grandes difficultés en jeux de ballons, vélo, jeux d’assemblages, faire les lacets, boutonnage, natation, l’habillement et à table

  • Il ne sait pas ranger

  • Il n’a pas de repères dans le temps et dans l’espace

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