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Troubles de l'attention

Analyse réflexive

Travail de groupe

Mes apports personnels

Lors du dernier cours, le professeur a réalisé un rappel des différents troubles de l'attention. Puis, pour chacun d'entre eux, par groupe, nous avons dû trouver des jeux ludiques à faire avec les enfants. Ce dernier cours m'a réellement aidée à mieux cibler ce qui peut être mis en place pour aider les enfants et à mieux comprendre comment faire pour les épauler dans leurs difficultés. En effet, je n'avais pas pensé que de "simples" jeux de tous les jours pouvaient être utiles pour eux. Bien sûr, ces derniers seront adaptés en fonction de leurs capacités, mais au moins nous aurons une base pour savoir comment commencer.

Voici les jeux pour les troubles de l'attention : 

sélective : avoir une planche avec une image garnie de plusieurs éléments. Le but est de retrouver certains de ces éléments. (// "Où est Charlie?")  ; lever la main lorsqu'on entend un certain son ;

- divisée : il y a la moitié d'un dessin et il faut réaliser l'autre moitié à côté et dans un quadrillage ; sudoku ;

- soutenue : jeux du lynx ;

- en alerte : Dobble (-> il faut regarder sur deux ou plusieurs cartes les éléments identiques). 

Voici les jeux pour les fonctions exécutives : 

- planification des tâches : jeux de stratégies (échec, dames, Reshower,...)

- Inhibition : double signification d'images ; Anigali

- Flexibilité : jeux où il faut relier des points pour former un dessin ; Bazar Bizarre

- Mémoire de travail : Tangram sans modèle (après l'avoir vu).

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les règles du jeu Bazar-Bizarre, ainsi que le travail.

Lors de ma formation précédente, nous avions vu quelques éléments des troubles de l'attention avec ou sans hyperactivité. C'est un trouble déficitaire de l'attention d'origine neurologique qui cause une certaine impulsivité, angoisse, des difficultés d'attention et une certaine hyperactivité. Cela s'explique par un dysfonctionnement de certains messagers chimiques (= neurotransmetteurs) au niveau de la partie préfrontale du cerveau.

 

Nous pouvons observer 3 symptômes du trouble de l'attention avec ou sans hyperactivité :

- l'inattention

L'inattention est une forte tendance à être distrait qui se manifeste souvent de manière insidieuse, déroutante, voire sélective et occasionnelle. La personne a des difficultés à détourner son attention des stimuli "perturbateurs". Elle est, donc, liée aux fonctions exécutives (expliquées plus bas) et mnésiques (= mémorisation d'informations). Nos capacités attentionnelles vont, donc, jouer un rôle important dans le traitement de l'information.

- l'hyperactivité

              -> Motrice

La personne a une agitation permanente, désordonnée et non constructive, c'est-à-dire qu'il y a une instabilité, nervosité et une incapacité à tenir en place.


Chez l'adolescent et l'adulte, cette agitation motrice est devenue plus discrète, mais est remplacée par une agitation intérieure (signes ou sentiment de nervosité, d'impatience), ou par une incapacité à rester en place, qui le pousse à multiplier les activités ou à se surinvestir, cherchant même parfois des comportements à risques.

              

             -> Intellectuelle :

Les personnes atteintes de TDA/H ont une fuite des idées appelée « tachypsychie »., c'est-à-dire qu'elles passent d’un sujet à l’autre sans lien évident pour l'entourage et elles se distraient très facilement. 
Elles ne peuvent fixer leur attention que peu de temps sur un sujet précis et il est donc extrêmement difficile pour un tiers de suivre leur cheminement intellectuel.

 

- l'impulsivité

L’impulsivité se caractérise par des difficultés à inhiber les actions verbales, motrices, cognitives ou émotionnelles.
La personne atteinte agit ou parle sans réfléchir aux conséquences de ses actes ou de ses paroles, a des grandes difficultés à attendre pour obtenir ce qu'elle veut, laisse échapper la réponse à une question qui n’est pas encore totalement formulée, interrompt ou coupe la parole à ses interlocuteurs, impose sa présence dans les discussions, tout cela sans chercher pertinemment à importuner son entourage.

Les réactions sont irréfléchies, sans évaluation des conséquences potentielles pourtant parfois graves. Les frustrations et les contrariétés sont vécues douloureusement.
Si elle est frustrée, elle s'emporte de manière démesurée, si elle est enthousiaste, elle s'emballe. (-> hyperémotivité ou humeur changeante).

 

Ces caractéristiques doivent être observables depuis plus de 6 mois, déranger l'enfant dans sa vie quotidienne et être présents dès la petite enfance (avant l'âge de 7 ans). Mais, il est important de savoir que chaque enfant est différent de l'autre, ils ont tous leur spécificité et présenter à des degrés différents l'un ou l'autre symptômes.
 

Le cours de cette année m' a permis de mieux comprendre toutes les caractéristiques du TDA/H.

Il faut savoir que les troubles de l'attention se divise en 3 catégories :

- sélective : se concentrer sur une seule chose et oublier le reste (ex : chercher une certaine personne dans une foule en ciblant la couleur de son vêtement) ;

- divisée : capacité de réaliser plusieurs tâches en même temps (ex: écouter en classe et prendre des notes) ;

- soutenue : pouvoir rester attentif sur une tâche de longue durée (ex : écouter en classe) ;

- en alerte : capacité à mobiliser rapidement son attention à un signal d'alerte (ex : jungle speed).

Les fonction exécutives, centre de l'attention et des apprentissages, permettent l'inhibition (= se retenir d'adopter un comportement non adapté à une situation), la planification (= prévoir les actions nécessaires à l'atteinte d'un but précis) et la flexibilité mentale (= pouvoir passer d'une action cognitive à une autre). Néanmoins, chez les personnes ayant un TDA/H, ces 3 éléments, ainsi que la mémoire de travail (pouvoir garder une information en tête et l'utiliser dans une autre contexte) sont déficitaires.

Les problèmes que rencontrent les enfants ayant un TDA/H sont : 

- une limitation de la mémoire de travail : ils n'arrivent pas à retenir toutes les tâches dans leur mémoire pour atteindre l'objectif ;

- perte des repères quand les activités sont changeantes, dû à une difficulté à la flexibilité ;

- difficulté à réprimer ses comportements automatiques au niveau moteur et verbal ;

- ont un déficit de l'attention.

Pour aider ces enfants, nous avons vu durant le cours d'éthique et déontologie que certaines personnes recouraient à la Rilatine. Après m'être douté de l'utilité de ce médicament, si cela aide réellement l'enfant pour qu'il ait une meilleure capacité d'attention et de concentration, pourquoi pas? Mais, en tant que future orthopédagogue, il est important que nous ayons testé d'autres moyens pour l'aider avant de l'utiliser, car il provoque plusieurs effets secondaires comme par exemple : passivité quant à la prise en charge de son trouble, perte d'appétit, nausée, effets sur l'humeur, mal de tête, palpitations, troubles du sommeil,...

Nous devrions regarder quelles sont les méthodes d'apprentissage mises en place par l'enseignant, son environnement, est-il possible de le réadapter pour que l'enfant devienne attentif. De plus, en parlant avec l'enseignant et les parents sur ce qu'ils ont déjà mis en place pour l'aider, nous pourrions trouver d'autres moyens pour développer son potentiel. 

Mais, ce qui est essentiel à mes yeux pour aider un enfant ayant un TDA/H, c'est que son entourage croit en lui, en ses capacités de réussite et le motive et le soutienne lorsqu'il rencontre un obstacle.

Liens pour davantage d'informations:

  • Voici un document très intéressant, réalisé par l'UFAPEC, qui explique ce qu'est le TDA/H, quelles sont les idées préconçues sur ce trouble, les causes, les troubles associés, les raisons pour lesquelles c'est difficile de vivre avec le TDA/H à l'adolescence,... De plus, il y a également des témoignages de jeunes qui décrivent ce qu'ils vivent et les moyens mis en place pour dépasser leurs difficultés.

  • Voici un livre qui explique ce qu'est le TDA/H : 

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