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Déficience mentale

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Analyse réflexive

Travail de groupe

Mes apports personnels

La déficience mentale (une partie d'un travail réalisé lors de ma formation précédente)

Le fait d’utiliser le mot « bête » ou encore « sous-hommes », je trouve que c’est un manque de respect total envers les personnes ayant une déficience mentale. C’est un peu traiter cette personne comme un animal, qui n’est pas comme nous ou notre « groupe». Heureusement, que les termes utilisés ont changé, parce que ça permet à l’enfant de lui montrer qu’on le considère comme une personne comme une autre, malgré le fait qu’elle ait des difficultés au niveau de la communication, de la socialisation, de la scolarité ou encore du développement. De plus, il me semble essentiel que les parents apprennent aux enfants qu’il faut respecter ces personnes malgré leur apparence différente. Il faut leur décrire de quoi souffre ces gens et ce que nous, nous pouvons faire pour les aider. Si depuis le plus jeune âge, les parents leur montre qu’ils respectent, eux-mêmes, ces personnes, les enfants suivront. 
Ainsi, je pense qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un principe dichotomique dans notre société, sinon il y aura beaucoup de personnes qui ne feront pas partie de « notre » classement puisque nous sommes tous différents. Je ne vois donc pas la peine de réaliser un tri. Cela se faisait peut-être avant, mais, je pense que notre société a suffisamment évolué pour pouvoir respecter les gens qui nous entourent. Bien sûr, il y aura toujours des gens qui critiqueront, rejetteront les autres parce qu’ils sont différents d’eux, néanmoins, ce n’est pas parce que ces gens le font, que tout le monde doit suivre ou imiter comme un mouton.
Au niveau des déficiences mentales, je ne savais pas qu’il pouvait y avoir plusieurs degrés de retard, qui étaient liés au QI de la personne. Plus il est élevé (entre 55 et 75), moins il y a de difficultés au niveau de l’intégration dans la société, il est plus autonome, mais il a tout de même des difficultés scolaires et comportementales. Au contraire, un QI de moins de 20, l’enfant se rapproche d’un état végétatif. Entre ces deux extrêmes, l’enfant a des difficultés plus prononcées de communication, a des difficultés d’intégration dans la société et d’autonomies.
Comme expliqué dans le syllabus, je ne pense pas qu’il n’y a que le QI de la personne qui permet de déterminer ses capacités. D’ailleurs, je pense que les gens catégorisent vite les personnes souffrant de ce trouble : « Tu as tel QI, cela veut dire que tu ne peux pas faire ça.». Je ne pense pas que ce soit tout à fait vrai. D’accord, ces enfants ne peuvent pas tout faire, mais si nous ne leur laissons pas l’opportunité d’essayer de réaliser quelque chose par eux-mêmes ou avec notre aide, comment vont-ils y parvenir un jour. Il faut leur montrer qu’on leur donne la possibilité de progresser, selon leur niveau d’handicap.

 

Livres en lien avec la déficience mentale

Nous avons reçu la visite d'une ASBL appelée : FRATRIHA. La personne qui est venue nous présenter l'ASBL voulait nous expliquer la raison de la création de FRATRIHA. En effet, pour elle, qui a deux frères qui ont un handicap, ce n'était pas toujours facile et elle n'était pas non plus soutenue lorsqu'elle en avait besoin.

Au départ, lorsqu'elle était enfant, elle ne prêtait pas attention au regard des autres. Mais au fur et à mesure qu'elle grandissait, elle le remarquait et cela la gênait, surtout en primaire. De plus, quand ses amies lui parlaient de leurs "petits" problèmes, pour elle ce n'était rien par rapport à ceux dont elles avaient au quotidien (ex: si son frère va survire ou pas, qui va s'occuper de lui après le décès des parents,...). C'est pourquoi, elle se sentait souvent incomprise par les autres et comme elle ne parlait pas non plus de ces soucis, pour vider un peu son sac, elle s'est vite isolée des autres. Cela l'a amenée également à ne pas dépendre des autres et ainsi essayer de trouver des réponses à ses questions ou à ces problèmes seules. 

Ce qu'elle expliquait également c'était que puisqu'elle est né dans le handicap, elle avait vite eu tendance à devenir fort maternelle avec son petit frère en le protégeant, en jouant avec lui,... A contrario, son grand frère ne voulait absolument pas qu'elle s'occupe de lui, car c'était lui le grand et il se sentait capable de faire les choses seul. 

Une phrase qui m'a touché et qui concerne tout le monde (avec ou sans handicap) est : "Il faut se nourrir des moments positifs dans la vie". Même si nous rencontrons des problèmes, nous avons des peurs,... il y a toujours des moments de joie qu'il faut utiliser pour pouvoir rebondir, reprendre une inspiration et repartir. On a une vie et il ne faut pas la "gâcher" à se morfondre pour tout ce qui ne va pas... (You only live once (= tu ne vis qu'une fois))

Je pense que c'est une très bonne idée d'avoir créé cette ASBL pour les frères et sœurs car comme il y en a beaucoup qui recherchent un soutien. De plus, ça permet de se rassembler, se rencontrer, créer des liens et échanger leurs aventures.

Pour les orthopédagogues, elle avait expliqué que les frères et sœurs, comme ils connaissent les difficultés de leur frère/sœur, ils savent comment les aider. Ces outils, ils peuvent les transmettre aux professionnels, pour mieux aider la personne.

Liens pour davantage d'informations

Dans le cadre du cours de déficience mentale, nous avons dû choisir une déficience intellectuelle et l'expliquer par groupe. Mon groupe et moi-même avons choisi de réaliser le travail sur le Syndrome de l'X-Fragile. A gauche se trouve l'écrit du travail et à droite vous trouverez le powerpoint de la présentation.

Durant ce cours, j'ai appris plusieurs choses sur la déficience intellectuelle. Mais, ce que j'ai tout particulièrement apprécié c'était la "découverte" de la définition d'un orthopédagogue. En effet, au début de l'année, je ne comprenais pas toujours son rôle, qui est-ce qu'il peut aider et quels sont les domaines dans lesquels il peut agir. En partant de ce que nous connaissions, nous avons pu être guidé afin de mieux comprendre son rôle.

Ensuite, le témoignage des intervenants était très instructif, car ils nous ont expliqué l'évolution de la prise de conscience du handicap dans leur fratrie, leur ressenti par rapport au handicap et leur envie d'aider la famille du mieux qu'ils peuvent. De plus, nous ne nous rendons pas toujours compte qu'il n'y a pas que les personnes ayant un handicap qui ont besoin d'avoir quelqu'un pour parler, pour le reste de la fratrie c'est aussi nécessaire.

Enfin, j'ai trouvé très intéressant les différentes présentations de groupe, car grâce à cela j'ai mieux compris certaines maladies et le fonctionnement de certaines structures (ex: l'hippothérapie). 

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